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La mobilité est devenue une variable incontournable dans le développement des sociétés contemporaines car elle est largement liée au bien-être social et à la prospérité économique. Elle favorise l’inclusion sociale et l’égalité puisqu’elle facilite l’accessibilité à l’emploi, à la connaissance et aux réseaux sociaux. (Ferreirra, Batey, Brömmelstroet, Bertolini, 2011) Cependant, que ce soit dû à des facteurs physiques, géographiques, économiques ou sociaux, le potentiel de mobilité de certains groupes d’individus est brimé.

 

La mobilité est directement liée à la façon dont on conçoit le territoire que ce soit à l’échelle locale, lorsqu’on parle de mobilité alternative comme la marche ou le vélo ou, à l’échelle territoriale, avec l'automobile, le train de banlieue et autres transports. La ville étant destinée à optimiser la probabilité de l’interaction sociale, le premier cadre théorique analyse davantage les formes urbaines et les possibilités de mobilité qu’elles engendrent.

 

Dans le passé, les approches scientifiques mesurant la mobilité étaient souvent biaisées car, pour simplifier la problématique, elles ne considéraient que le mouvement physique de déplacement. (Gallez, & Kaufmann : 2009) Or, plusieurs auteurs ont depuis démontré que la mobilité est beaucoup plus complexe et dépasse le simple déplacement en comprenant notamment les concepts de mobilité virtuelle et sociale. La compréhension du « pourquoi et comment » du déplacement devenant aussi, sinon plus, importante que le simple déplacement. Dans cette optique, le deuxième cadre théorique décortique les comportements face aux mobilités offertes par la forme urbaine en fonction des facteurs sociaux qui les influencent.

L’influence de la forme urbaine et de la possibilité de transport

 

Aptitudes et comportements de mobilité

 

La mobilité comme vecteur d’exclusion sociale

 

« Just as transportation creates critical concern for environmental protection, the existent social disparities in transportation necessitate concerted attention. »

                                 (Boschmann, 2008 : 139)

 

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